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La vitamine D dans l'alimentation quotidienne

La vitamine D est extrêmement précieuse pour l’organisme en raison de ses nombreuses propriétés pour la santé. Sa source la plus importante est le soleil, c'est pourquoi elle est communément appelée la « vitamine du soleil ». C’est lorsque notre corps est exposé au soleil qu’a lieu la synthèse cutanée, c’est-à-dire la production naturelle de vitamine D. Selon les scientifiques, une exposition de 15 minutes au soleil suffit pour fournir la dose nécessaire à notre organisme.

Il vaut la peine d’envisager une supplémentation de cet élément, surtout entre septembre et avril, lorsque la peau n'est pas capable de produire une quantité suffisante de vitamine D. Mais actuellement, en raison de la pandémie de coronavirus, il n'est pas recommandé de sortir, afin de limiter la propagation de la maladie. Y a-t-il donc un autre moyen de s'assurer que notre organisme reçoive la bonne dose de « vitamine du soleil » ? La solution est un régime alimentaire approprié et une supplémentation !

Les produits alimentaires riches en vitamine D

Pour s’assurer une bonne supplémentation en vitamine D, il faut introduire dans son alimentation des produits riches en cet élément. La source la plus précieuse de « vitamine solaire » parmi les produits alimentaires naturels est le poisson de mer gras et les huiles qui en sont dérivées. Ceux qui en contiennent le plus sont:

 

  • l’anguille (1200 UI/100 g),

  • le hareng (800 UI/100 g),

  • le saumon (600 UI/100 g).

     

En préparant les repas, il est bon de se rappeler que la friture détruit de nombreux composés de valeur, faisant ainsi perdre au poisson ses propriétés pour la santé. C’est pourquoi il est préférable de le servir cuit à la vapeur, à l’eau ou au four. On trouve aussi de la vitamine D dans le maquereau ou le thon, mais pas en aussi grande quantité que dans l’anguille ou le saumon. Outre le poisson, il vaut la peine d'introduire ces produits dans l’alimentation quotidienne :

 

  • le beurre,

  • le jaune d'œuf,

  • le lait,

  • le fromage jaune,

  • le foie,

  • les champignons.

La dose quotidienne de vitamine D pour les adultes doit se situer entre 800 et 2000 UI, surtout entre septembre et avril. Les personnes de plus de 65 ans devraient, selon les recommandations des médecins, fournir cette dose à leur organisme tout au long de l'année. Malheureusement, le simple fait de manger des produits riches en vitamine D ne suffit pas à assurer la quantité nécessaire de cet élément à notre organisme. Pourquoi ? Car près de 90 % de la « vitamine solaire » provient de la synthèse cutanée. C’est donc lorsque qu’il n’est pas possible de prendre des bains de soleil que l’on peut s’aider de compléments. Il est bon de rappeler que la vitamine D se dissout dans les graisses, elle doit donc être prise en combinaison avec des huiles de qualité ou du beurre.


La vitamine D joue un rôle important dans le fonctionnement de l’organisme, et sa carence a de graves conséquences sur notre santé. La « vitamine solaire » est extrêmement importante car c’est d’elle que dépend la bonne minéralisation du tissu osseux. Ces dernières années, il a également été prouvé que vitamine D peut réduire l'incidence de nombreux cancers, comme le cancer colorectal, de la prostate et des ovaires. Pour plus d’information sur ce sujet, consultez >>cet article<<.

N'oubliez donc pas d'employer des produits riches en vitamine D lors de l’élaboration de votre menu quotidien.

 

Sources :

Kuryłowicz A., Bednarczuk T., Nauman J., Wpływ niedoboru witaminy D na rozwój nowotworów i chorób autoimmunologicznych (L'influence de la carence en vitamine D sur le développement du cancer et des maladies auto-immunes), Endokrynologia Polska (Endocrinologie polonaise)/Tome 58; Numéro 2/2007 ISSN 0423-104X.

Lebiedzińska A., Rypina M., Czaja J., Petrykowska K., Szefer P., Ocena zawartości witaminy D w całodziennych racjach pokarmowych dorosłych Polaków (Évaluation de la teneur en vitamine D des rations journalières des Polonais adultes), BROMAT. CHEM. TOKSYKOL. – XLIII, 2010, 3, p. 255 – 259.

Beata M. Gruber, Fenomen witaminy D (Le phénomène de la vitamine D), Postępy Higieny i Medycyny Doświadczalnej (Progrès de l’hygiène et de la médecine expérimentale), 2015; 69: 127-139e-ISSN 1732-2693

Napiórkowska L., Franek E., Rola oznaczania witaminy D w praktyce klinicznej (Le rôle de la détermination de la vitamine D dans la pratique clinique), Choroby Serca i Naczyń (Maladies cardio-vasculaires) 2009; 6(4) : 203-210

Osińska M., Pazik A., Krasuska K., Zadykowicz R., Kazberuk A., Rysiak E., Rola niedoboru witaminy D w patogenezie chorób nowotworowych (Le rôle de la carence en vitamine D dans la pathogenèse du cancer), FARMACJA WSPÓŁCZESNA (PHARMACIE MODERNE) 2017; 10 : 100-106.